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SYNDICAT CGT DES HOSPITALIERS DE FOURMIES CGT Santé et Action Sociale
22 mars 2012

Le ministre de la santé XAVIER BERTRAND précise

Xavier Bertrand affirme qu'il était bien au courant des conflits secouant le milieu hospitalier thiérachien.

LE MINISTRE du Travail, de l'Emploi et de la Santé, Xavier Bertrand, peut-il, dans le conflit qui oppose la communauté hospitalière de Thiérache à la direction des hôpitaux de Fourmies, Hirson et du Nouvion-en-Thiérache, longtemps encore appeler les parties à davantage de sérénité? Il semble que oui. « J'ai effectivement été destinataire d'un courrier contenant divers éléments importants, a confié, hier, Xavier Bertrand. Les deux agences régionales de santé dont dépendent les hôpitaux concernés ont aussitôt été saisies. Il n'est pas dans l'usage des agences, et encore moins du ministre, de relayer les accusations diffusées par voie de presse. »

Il faut « trancher »

Le ton du ministère, assez peu chaleureux sur le sujet en vérité, est-il conçu pour trancher avec les propos offensifs et, pour le coup accusateurs, du président du conseil de surveillance de l'hôpital d'Hirson, et maire de la commune Jean-Jacques Thomas ? C'est probable si l'on s'en réfère à la déclaration faite de déplacement, mercredi, par l'élu et par responsable CGT interposé. Un texte dans lequel le socialiste appuyait la démarche des manifestants en déclarant : « Les problèmes auxquels vous êtes confrontés ne sont pas liés à la coopération indispensable entre les hôpitaux mais à un management basé sur l'opposition, la stigmatisation et le conflit volontairement organisé. » Dans la même veine, l'élu et conseiller général craint « que la direction générale ne veuille aujourd'hui abandonner toute forme de dialogue interne et externe et sacrifier toute évolution ». Les directeurs des deux ARS, MM. Lenoir et Jacquinet sont ainsi appelés à trancher. En faveur d'une « nouvelle gouvernance, du respect des personnels et du service public » comme le souhaite Jean-Jacques Thomas, ou pour que les « objectifs auquel chacun est attaché soient poursuivis », si l'on écoute Xavier Bertrand. Ce qui, s'il n'y avait une appréciation politique de la situation assez différente chez les deux hommes, signifie peu ou prou la même chose.

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