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SYNDICAT CGT DES HOSPITALIERS DE FOURMIES CGT Santé et Action Sociale
4 juillet 2012

Le directeur de la communauté hospitalière de Thiérache prend du recul

Depuis mardi, des représentants du syndicat CGT Hospitaliers refusaient l'accès de son bureau au directeur commun des hôpitaux de Fourmies et Hirson, Philippe Deboosère, 24 heures sur 24, en dormant même la nuit sur place.

 

Afin de « faire cesser un trouble manifestement illicite », douze personnes avaient été assignées jeudi, auprès du tribunal de grande instance d'Avesnes-sur-Helpe.

La décision de cette procédure spécifique dite de « référé en urgence » a été rendue hier après-midi par le président Czech. Elle «  ordonne de laisser le libre accès au bureau du directeur du centre hospitalier de Fourmies ainsi que de l'ensemble des services administratifs de cet établissement dans les 24 heures. » Passé ce délai, une astreinte de 300 euros par personne et par jour sera appliquée et la réquisition à la force publique pourra -au besoin- être utilisée.

Occupés par les cégétistes dans les hôpitaux de Fourmies et d'Hirson, les couloirs ont rapidement retrouvé leur aspect originel. Une situation qui s'est d'autant mieux clarifiée que les événements ont évolué très rapidement.

Dans le même temps, on apprenait en effet que Philippe Deboosère, à sa demande et en accord avec l'agence régionale de santé (ARS) souhaitait «  prendre du recul. »

« Retrouver un peu de sérénité »

« Je me retire quelque temps », a ajouté le directeur général « pour éviter de mettre de l'huile sur le feu » et une décision qui permettra à tout le monde « de retrouver un peu de sérénité. »

Le coup d'éclat a donc réussi. « On va déboucher sur une restructuration de la direction des hôpitaux de la Thiérache » a confirmé Sonia Nguyen, représentante de la CGT. Après intervention auprès de l'ARS du Nord - Pas-de-Calais, le syndicat a obtenu -de plus- l'assurance «  auprès du prochain directeur par intérim qu'aucune sanction disciplinaire ou financière, sous quelque forme que ce soit ne sera appliquée au personnel ayant participé au mouvement, quel que soit son statut ou l'établissement auquel il appartient. » Quid de la succession ? Quelle sera la position des élus qui ont constamment soutenu le directeur général depuis quatre ans ? Affaire à suivre. «  Les cartes vont être rebattues » conclut sobrement Philippe Deboosère. •

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