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SYNDICAT CGT DES HOSPITALIERS DE FOURMIES CGT Santé et Action Sociale
2 février 2014

LAMENTABLE !!! injustice!!!! Un directeur d’hôpital blanchi par la justice Publié le 24/01/2014 Par Y.K. Réactions (3) Le jour

Un directeur d’hôpital blanchi par la justice

Publié le

Par Y.K.

AISNE (02). Philippe Deboosère, ancien directeur des centres hospitaliers d'Hirson et de Fourmies, a été relaxé par la cour d'appel de Douai, après avoir été mis en cause dans une affaire de harcèlement moral.

Philippe Deboosère a finalement été relaxé par la cour d'appel de Douai.

Poursuivi, mais aujourd’hui soulagé. L’ancien directeur, entre 2008 et 2012, des centres hospitaliers d’Hirson et de Fourmies, Philippe Deboosère, étrillé depuis 2010 par la CGT et l’Unsa de Thiérache et par son ancienne adjointe Sylvie Cohidon, puis mis en cause début 2012 dans une affaire de harcèlement moral à l’encontre d’un ancien employé du centre hospitalier de Fourmies, Willy Moebi, a finalement été relaxé par la cour d’appel de Douai. Une relaxe en forme de réhabilitation pour ce haut cadre de santé, harponné pendant des mois par les syndicats et une partie du corps médical en lutte contre les options stratégiques et le management de cet homme aux fortes convictions (l’union des 14 avril et 1er  juin 2012).

Surprise

Le dossier Moebi avait été examiné par le tribunal correctionnel d’Avesnes-sur-Helpe en avril 2012. Il avait opposé les parties près de sept heures durant. Le procureur Beffy avait requis 5 000 euros d’amende et, plus lourd encore, trois mois de prison avec sursis à l’encontre de M. Deboosère. Lequel, en mai, avait été condamné au final au paiement d’une amende de 8 000 euros et au versement de 3 000 euros de dommages et intérêts à la victime. L’appel a conduit le dossier à Douai où Philippe Deboosère s’est adjoint les services du ténor lillois Franck Berton. L’analyse des magistrats d’appel a pointé divers agissements du directeur mais ne lui a pas attribué directement ceux qui constituaient, dans le raisonnement des juges d’Avesnes, l’essentiel du délit de harcèlement moral. Cette analyse surprend la partie adverse et les syndicats mais le plaignant et son avocat (Me Riglaire) ne se pourvoient pas en cassation. D’autres procédures sont en cours mais Philippe Deboosère accueille cette décision avec satisfaction. Il confie : « Je laisse certaines personnes à leur conscience. »

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