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SYNDICAT CGT DES HOSPITALIERS DE FOURMIES CGT Santé et Action Sociale
20 mars 2012

Tensions à l'hôpital de Fourmies, la CGT reproche au directeur sa gestion humaine

Les sections CGT des hôpitaux de Fourmies et Hirson dénoncent la mauvaise qualité des relations humaines au sein de leurs établissements. Elles mettent en cause leur directeur commun, Philippe Deboosere.  

 

Aujourd'hui, des représentants CGT des hôpitaux d'Hirson et Fourmies ont rendez-vous avec le directeur de l'agence régionale de santé (ARS) chargé de l'offre de soin Jean-Pierre Robelet. Leur principal sujet de discussion : les relations avec le directeur de leurs établissements, Philippe Deboosere. La CGT fourmisienne espère bien mettre un point final « aux conditions de travail intolérables » qu'elle dénonce depuis sa création il y a moins d'un an.

« Nous avions déjà rencontré le directeur adjoint de l'agence régionale de santé début décembre après la grève que nous avions faite, explique Sonia N'Guyen, déléguée CGT à Fourmies. Il nous avait écoutés et avait dit qu'il devait rencontrer M.

Deboosere. On ne sait pas la suite que l'ARS va donner à cela. On compte sur l'ARS sachant que la période, avec les élections présidentielles, n'est pas propice. Mais l'idéal pour nous serait un nouveau directeur. On ne veut plus de M. Deboosere à la tête de l'hôpital. » Avant la CGT, un collectif anonyme avait mis publiquement en accusation la gestion humaine et financière menée par le directeur. Plus discrètement, des personnels avaient déjà fait part de leurs difficultés. Lors des voeux en janvier à Hirson, le maire et président du conseil de surveillance de l'établissement thiérachien, Jean-Jacques Thomas avait espéré pour 2012 « un climat social apaisé » et confié à Jean-Paul Martin, ancien directeur de l'hôpital d'Hirson et directeur adjoint de l'hôpital Georges-Pompidou, un rôle de médiateur. « Les relations humaines et le fonctionnement doivent se normaliser », avait-il assené devant l'équipe dirigeante de l'établissement.

La normalisation n'est pas en vue quand Philippe Deboosere et Sylvie Cohidon, son adjointe, arrivent séparément à une cérémonie d'inauguration et se placent chacun à un bout de la salle  quand les représentants syndicaux envisagent « des actions »  quand des personnels se plaignent.

« La CGT a fait la même manoeuvre à Maubeuge et aussi à Denain, se défend Philippe Deboosere. Ils y ont fait grève. Ils ont la même attitude sur l'ensemble de la région. » Quant aux syndicalistes de son propre établissement, le directeur assure qu'avec eux la relation est inexistante. « Personnellement, je n'ai pas revu la CGT depuis les élections professionnelles, souligne-t-il. Rien entre novembre et février, et tout à coup, ça réapparaît. »

L'agence régionale de santé a donné des objectifs à Philippe Deboosere sur des points précis concernant le budget, le fonctionnement interne et la gouvernance. « Jusqu'à aujourd'hui, tout ce qui a été demandé a été réalisé. J'attends maintenant de savoir ce qui se passe avec la CGT,précise Jean-Pierre Robelet, directeur adjoint de l'ARS. Je sais qu'il y a une contestation. C'est normal que les salariés puissent faire valoir leurs droits. Il y a des procédures pour ça. On reste vigilant et on n'hésite pas à recevoir les syndicats. Mais sans se substituer à l'employeur. » L'agence régionale renvoie donc la balle au conseil de surveillance de l'établissement et donc aux élus, qui de leur côté s'en remettent à l'ARS. « Je ne savais pas qu'il y avait eu des nouvelles de la CGT depuis les élections professionnelles, s'étonne Alain Berteaux, maire de Fourmies et président du conseil de surveillance de l'hôpital de sa commune. Sur ces sujets, c'est à l'ARS de voir. C'est l'ARS qui gère la direction. Le conseil de surveillance ne fait que valider la nomination du directeur proposée par le ministère et donc l'ARS. Nous ne sommes pas amenés à redélibérer sur le sujet. S'il y a un problème, c'est à l'ARS d'y trouver une solution. »

LLa solution pourrait être toute trouvée. Philippe Deboosere serait à la recherche d'un poste dans un nouvel établissement. •tensions-a-l-hopital-de-fourmies-la-cg-1644463

 

 

 

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